31^e étude annuelle quali-quantitative exclusive réalisée par Coach Omnium, avec le Groupe 1001Salles.com pour la 2^e année consécutive, sur l’évolution de la demande en tourisme d’affaires / MICE en France & sur les tendances du marché. Cette enquête porte sur les entreprises (TPE-PME et grandes entreprises) françaises et étrangères établies en France. Dossier destiné aux professionnels et prestataires.

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MICE : UNE EMBELLIE DURABLE DANS LA DEMANDE

Après les années 2020-2021, furieusement affectées par la crise sanitaire qui avait mis totalement à plat les MICE (Meetings, Incentives, Conventions, Events), l’année 2022 avait vu revenir les clients.

2023 fut encore meilleure et a confirmé cette situation de belle reprise dans la demande.

Mieux encore, les commanditaires interrogés dans le cadre de cette 31^e étude annuelle quali-quantitative sur les MICE déclarent que leurs commandes en 2024, en matière de réunions professionnelles en externe, devraient être identiques à 2023 (58 %) voire même en augmentation (26 %), contre seulement 16 % qui estiment qu’elles seront en recul.

Et ce malgré la baisse momentanée de l’activité évènementielle en lien avec la tenue des Jeux Olympiques, pressentie par 35 % des entreprises. 

Il est loin le temps où certains divinateurs annonçaient en 2021 que « le tourisme d’affaires, dont les MICE, ne reprendrait (comme avant la crise du Coronavirus) qu’en 2030 » !

Les rencontres longues en visioconférence ont fait leur temps. On a besoin de se voir, d’autant plus quand beaucoup de cadres fonctionnent encore en télétravail.

Et puis les séminaires et conventions extirpant les participants hors de l’entreprise sont une nécessité. Ils sont irremplaçables pour motiver, stimuler et gratifier les équipes. Ils contribuent à la relance économique et à la bonne ambiance sociale. Réunir les troupes en séminaires permet de recréer des liens dont profitent les entreprises par ricochet, avec un retour sur investissement assuré.

Cette étude 2024 apporte quelques nouvelles ou confirmations de tendances récentes dans la demande en MICE :

• BUDGETS : si la demande reprend des couleurs, il s’agit cependant toujours pour les entreprises de faire attention aux dépenses. C’est devenu quasiment systémique ! Pour cela, elles sont tentées de réduire le nombre d’événements, de participants et/ou les distances pour se réunir, voire d’accroître le volume des réunions en interne. Le fait que les prestataires MICE aient plus ou moins fortement augmenté leurs prix, pour répercuter l’inflation de leurs charges d’exploitation, incite d’autant plus les entreprises à la vigilance, à la négociation, à la mise en concurrence…

• RSE / Développement Durable : effet post-Covid et Loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021, la dimension RSE / développement durable monte en flèche dans les entreprises, avec des critères additionnels plus ou moins imposés en matière de MICE (77 % des commanditaires déclarent que les engagements écologiques sont souvent ou toujours des critères de sélection de prestataires). Greenwashing ou pas, il s’agit d’une contrainte de plus – nécessaire – pour les prestataires.

• MOTIFS DE RÉUNIONS : en termes de motifs de réunions professionnelles, tout ce qui tourne autour de la stimulation/motivation des collaborateurs et des récompenses, a le vent en poupe (concernant 7 entreprises sur 10). On voit l’effet post-Covid. En corollaire, on constate une explosion de la demande sur l’événementiel (72 % des entreprises en organisent) et les incentives (50 %).

• ACTIVITÉS PÉRIPHÉRIQUES : dans cette logique, les activités ludiques et participatives sont plébiscitées, ainsi que celles orientées sur l’éco-responsabilité (56 % des entreprises), allant du nettoyage des plages à la participation à des œuvres charitables ou autres.

• HÔTELS : après une désaffectation de quelques années, les hôtels remontent dans la demande comme lieux de séminaires (intéressant 72 % des entreprises). Les 4 et 5 étoiles (ou assimilés) sont à présent dans les préférences pour héberger les participants ou tenir des séminaires résidentiels, alors que c’était plutôt les 3 et 4 étoiles auparavant.

• LIEUX ATYPIQUES : Les participants et organisateurs recherchent plus largement des sites originaux et dépaysants, tels que anciennes usines transformées, lofts, ateliers, centres culturels, mais aussi châteaux et monuments historiques.

• DURÉES & CAPACITÉ : les manifestations les plus communes durent en moyenne de 1 à 2 journées et réunissent en général moins de 100 personnes (moins de 50 personnes pour les PME-PMI). Au-delà de 200 personnes, la demande est bien plus rare.

• MANIFESTATIONS À L’ÉTRANGER : les évènements organisés à l’international progressent. Après le coup d’arrêt du Covid, les entreprises étaient 20 % à réaliser des manifestations à l’étranger en 2022 et 31 % en 2023, soit un niveau qui se rapproche de l’avant-Covid (37 %).

• INTERNET DANS LA RECHERCHE DE PRESTATAIRE : il reste évidemment l’outil n°1 par la recherche par mots clefs, mais aussi à travers la montée en puissance des marketplaces (utilisées par 36 % des entreprises interrogées), des réseaux sociaux (24 %). Pour autant, les modes de recherche se diversifient, les venue finders, agences évènementielles et bureaux des congrès sont de plus en plus plébiscités.

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Ce Dossier MICE 2024 est destiné aux professionnels qui travaillent sur ce marché, qu’il représente la totalité de leur activité ou seulement une partie. Il ne se contente pas de fournir des chiffres, mais apporte de nombreuses et astucieuses explications sur les tendances observées. Il répond à de très nombreuses questions et à bien d’autres encore, par exemple :

• Quels types de manifestations sont le plus souvent commandés ?
• Quelle est la durée moyenne des manifestations et en quoi a-t-elle changé ?
• Quels sont les différents types de prestataires et de lieux choisis pour se réunir à l’extérieur de l’entreprise ?
• Quels sont les nombres moyens de participants aux MICE ?
• Quelles priorités donne-t-on à l’hébergement des participants ?
• Où en est-on avec la commande d’activités périphériques ?
• Quels sont les budgets moyens consacrés aux MICE ?
• Quels outils utilisent les commanditaires pour trouver des lieux de réunions ?
• Combien de devis, en moyenne, demandent les organisateurs ?
• Si nécessaires, dans quelles prestations coupe-t-on lorsque l’on veut faire des économies ?
• Quels sont les premiers critères pour sélectionner un prestataire ?
• Comment évoluent les politiques de RSE/développement durable ?
• Etc.

Ce Dossier MICE, réalisé à compte d’auteur depuis ses origines par Coach Omnium, VOUS EST OFFERT (bouton en bas de page), parce que nous sommes très partageurs et que nous aimons aider les professionnels. Le contenu de ces travaux est protégé par un copyright.

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• Téléchargez notre dossier 2023 sur l’activité des prestataires MICE en 2022.